Après l’élection du Parlement européen en mai, les élections fédérales helvétiques furent une nouvelle occasion de prendre le pouls populaire contemporain.
Chapitre I – Printemps – Élections européennes
Pas de tsunami populiste. La Droite pro-UE reste première dans l’hémicycle.
Chapitre II – Automne – Élections fédérales en Suisse
« Poussée verte, recul de la droite: la nouvelle carte politique de la Suisse » à découvrir ici
A Genève, les Verts deviennent le premier parti du canton. Pour les détails
Conclusion : un peuple qui en a assez de ceux qui en ont marre ?

Le populisme est le produit de deux secousses telluriques. Premier séisme : la montée d’un immense ressentiment contre les partis et les institutions politiques. Face à l’échec de la droite et de la gauche à contenir les excès du capitalisme, la radicalité « anti-système » a brisé les compromis que l’un et l’autre camps étaient parvenus à édifier. Deuxième séisme : la fin de la société de classes, au profit d’une société d’individus pensant leur position sociale en termes subjectifs. Une nouvelle polarité en résulte, qui sépare les « confiants » des « méfiants » envers autrui. La droite populiste surgit au croisement d’une double méfiance – à l’égard des institutions politiques et à l’égard de la société. Elle prospère sur le désenchantement démocratique, tout en renouvelant le clivage gauche-droite. Fondé sur des données inédites, cet ouvrage se révèle essentiel pour comprendre le présent et l’avenir des sociétés démocratiques. Lien