« Une affaire de famille » fait parti de ces films qui continuent d’infuser lentement après la séance et distillent pour longtemps leurs effets. Sur le moment je me suis laissée porter par un moment de cinéma, une histoire, une mise en scène, une poésie mais ensuite…

« Au retour d’une nouvelle expédition de vol à l’étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. D’abord réticente à l’idée d’abriter l’enfant pour la nuit, la femme d’Osamu accepte de s’occuper d’elle lorsqu’elle comprend que ses parents la maltraitent. En dépit de leur pauvreté, survivant de petites rapines qui complètent leurs maigres salaires, les membres de cette famille semblent vivre heureux – jusqu’à ce qu’un incident révèle brutalement leurs plus terribles secrets… » Site Le Pacte
… ces questions ont commencé à m’obséder :
C’est quoi une famille ? Est-on libres de la choisir ?
Liberté, communauté, société, règles, lois, ordre, déterminisme…
Pouvons-nous être contraints d’appartenir à une famille ? Assignés à une communauté ? Et si l’assignation identitaire commençait avec la plus basique des communautés ?
Dans son récit, Hirokazu Kore-eda livre une piste en deux actes : Acte I – La Joie / Acte II – La Loi.