Et si les variations (g)locales de la mondialisation n’étaient pas tangibles ? une substance, la poésie, certains diraient l’âme particulière du lieu, de la langue, de la culture qu’impregnent et dont sont imprégnés les habitants, de passage ou ancrés. Une âme qui dans les Villes-Monde résulte du mixage de tous les lieux que tous les ajoutés ont emporté et fait circuler.
L’uniformisation est un mythe. L’uniformisation est utilitaire, juste une passerelle aux codes partagés : une langue, quelques gratte-ciels, quelques enseignes en commun pour se tendre la main.
A côté des possibilités infinies, à côté se recréé toujours quelque chose de singulier. Pour autant qu’on accepte l’authenticité du moment, qu’on ne s’acharne pas à figer, à entraver le mouvement organique de la vie, le flux de l’Histoire qui s’écoule et s’écrit… la constante recomposition du même chant.
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