Mea culpa mea culpa mea culpa mais je rêve de ça moi souvent…
Et davantage encore en période d’assignation prolongée…
Sorry sorry sorry pour cette entorse à l’idéologie localiste en vogue mais le Mouvement est ancré en moi. C’est irrésistible, je ne pourrai jamais me passer de ça là.
De me passer du Monde et de ces espaces neutres où on le croise.
De ces non-lieux où la poésie peut éclore inopinément de la lumière blafarde des néons.
De ces moments brumeux propices à la rêverie vu l’heure à laquelle souvent on s’est levés.
De ces moments où on se laisse embarquer à inventer ces vies en transit.
De ces escales d’où je reviendrai plus ouverte plus courageuse peut-être mieux chez moi sûrement, plus complète assurément. De ces ailleurs qui m’auront nourrie.
De ces instants suspendus où on peut être flottants à soi-même.
Alors oui mea culpa pour mon péché mignon (avec les sushis un peu aussi… et le chocolat qui vient de loin forcément).