Au revoir cher Charles Aznavour, meilleur représentant du glocalisme 😉
Vous immense poète qui teniez à adapter vos œuvres aux goûts locaux, à traduire vos chansons en russe, en espagnol, en anglais… à les glocaliser.
Vous à la fois voix de l’exil, français revendiqué, ambassadeur arménien, résident suisse, artiste nomade insatiable d’ailleurs,… compositeur d’Identités décomplexé…
Vous, héros local, national et global…
Vous bling bling et populaire, Bohème pour toujours, Hybride assumé.
Vous qui offrez une leçon d’ouverture et de sérénité dans un monde encerclé de murs et de débats passionnés…
Emmenez-moi…
Vers les docks où le poids et l’ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi de fruits
Les bateaux
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi de fruits
Les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux des idées vagabondes aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré de pays inconnus
Et d’éternels étés où l’on vit presque nus
Sur les plages
Apportant avec eux des idées vagabondes aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré de pays inconnus
Et d’éternels étés où l’on vit presque nus
Sur les plages
Moi qui n’ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J’aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Que le ciel du nord
J’aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil