La Gazette Avril 2017

 

A lire en en filigrane articles « Election présidentielle française » et « Errance en enclave »

Au Sommaire de cette Gazette, une soirée jazz métissée, des Festivals, un roman, un rendez-vous en terre pas si inconnue, une anecdote, un album, des voix, un cri, une nouvelle revue, des publications, les Brèves du Territoire, La Minute Identitaire et une ptite fulgurance pascale…

En Vrac. Avril =

Une soirée Jazz métissée au Cully Jazz avec au programme…

  • Seun Kuti & Egypt 80 (Nigeria) Oluseun Anikulapo Kuti, dit Seun Kuti, est le fils cadet du légendaire créateur de l’afrobeat Fela Kuti. A l’âge de huit ans, il apprend le saxophone et le piano, et commence à jouer dans l’orchestre de son père, Egypt 80, comme choriste à l’âge de neuf ans. Lorsque Fela Kuti meurt en 1997, Seun Kuti n’a que 15 ans mais décide d’assurer la relève en prenant les rênes de l’orchestre. Dès lors, il écume les scènes internationales avec les 15 musiciens d’Egypt 80 et sublime l’héritage musical et politique du Black President tout en y apportant ses propres compositions teintées de styles différents comme la soul, le rap, le calypso et le funk. Tout y est: le geste, le phrasé, la solidité des cuivres, les percussions hypnotiques et les voix puissantes. Talentueux et charismatique comme son père, Seun Kuti fera résonner le Chapiteau de son afrobeat à l’énergie funk bouillonnante.
  • Mulatu Astatke (Ethiopia) 1975, Addis-Abeba. Le cœur de la capitale éthiopienne bat au rythme de l’éthio-jazz, véritable révolution musicale avec, à sa proue, Mulatu Astatke. Après une formation musicale dans les plus grandes écoles britanniques et américaines – le vibraphoniste est le premier étudiant d’origine africaine à user les bancs de la New England Conservatory –, il retourne au pays les valises chargées de nouvelles idées et d’une vision téméraire qui chamboulera la scène musicale éthiopienne des années 1970. Mélangeant musique traditionnelle et jazz, le musicien introduit les instruments occidentaux (vibraphone, saxophone, trompette, instruments électriques etc.) sur les scènes de son pays. Depuis, l’artiste a parcouru le globe, rappelant à chacun de ses passages que la musique n’est pas un simple bien de consommation, mais exige un engagement profond au-delà de son esthétisme apparent. (Lien)
cully
https://www.rts.ch/info/culture/6713640-record-de-frequentation-pour-la-33e-edition-du-cully-jazz-festival.html

… du bon son dans un décor de vieux village vigneron vaudois, de raclettes et de vin blanc… L’occasion de débattre avec mon ami G sur la tournure que prennent les élections françaises. Et d’être interpellée par son discours. En gros pour lui, si Marine Le Pen vs François Fillon, ne saurait plus vraiment pourquoi (pour qui ?) prendre partie… Houuhou on se réveille les gars, le symbole, le message, le risque de basculement. En fait mon ami G n’a pas été contaminé par la rhétorique du repli nationaliste mais par le localisme. Durant la même soirée, il m’avouera culpabiliser à consommer du quinoa, aliment pas produit « ici »…

Cerveaux pollués, consciences préparées, convictions… oubliées ? Pour l’aider à y voir plus clair, peut-être G aurait-il dû partager un autre débat sur les populistes auquel j’ai pris part ce mois-ci lors de l’EVJF de mon amie Silvia, et entendre le témoignage de Martina, qui nous a beaucoup parlé de la Lega, de l’atmosphère délétère qu’elle fait régner sur son Tessin natal, qu’elle a décidé de quitter…

Des Festivals

Mais je crois bien que le combat de G c’est d’abord l’anti-capitalisme Et après Moi, Daniel Blake, La loi du marché ou encore Merci Patron, ce mois-ci est sorti le film Corporate. Pas étonnant que mes potes virent mélenchonistes…. Et moi qui suis encore fascinée par les Villes Monde, j’ai décidément un boulgour de retard lol. Je me rappelle l’an dernier être passée de Hong Kong à la cérémonie de clôture de Cannes 2016, qui sacrait le film de Ken Loach, contraste…  Passons donc de Cannes 2016 à la conférence de presse autour de la sélection du Festival de Cannes 2017. Pour Thierry Frémaux une sélection reflète toujours le pouls de l’état du cinéma mais également du monde. Ainsi la sélection 2017, il la veut axée sur le Vivre ensemble, dans un monde en plein bouleversement. Pierre Lescure lui a mis l’accent sur le contexte de grande interrogation entoure ce Festival qui débutera sous une nouvelle présidence…

Cette sélection, je vous la laisse la découvrir ici (Lien Cannes). Au niveau Mobilités, pas grand chose à se mettre sous la dent. Plus concernante pour le PG la sélection du Festival Visions du Réel avec des films comme « Adieu à l’Afrique« , « Destierros« , « I pay for your story », « Land Vessels », « Taste of cement », … Des films qui traient beaucoup de mobilités, mais dans un angle assez désenchanté… (voir Highlights 2017) (Lien Festival).

Un Roman

Pas mal d’agitation en ce mois d’avril donc, tandis que Jean-Christophe Ruffin continue la promo du Tour du Monde du Roi Zibeline, son dernier roman qui nous parle du 18ème siècle, un temps, un monde où la rencontre des mondes était encore possible autrement que sous le mode de la domination. Récit d’une occasion manquée, de quelque chose qui aurait pu se passer autrement. Bascule vers une colonisation qui écrase pour asseoir sa domination.

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Un rendez-vous en terre pas si inconnue

Oui ça aurait pu se passer autrement. Mais ça s’est passé comme ça. Dans la verticalité mais ça s’est passé. Du coup pas un coin du monde qui n’ait été brassé (Lien Arjun Appadurai). Tous mélangés, tous hybrides, en quête pour certains d’un passé pas contrôlé … Comme l’atteste ce Rendez-Vous en Terre inconnue du 18 avril. Dans l’ère du retour, même l’émission des tribus préservées s’est penchée sur une tribu touchée par ce passé. Une tribu en quête de retour sur la terre de ses ancêtres. Pas une tribu en extinction, pas une tribu figée, mais une tribu dans la nostalgie d’un monde inconnu. En mode hybride. En mouvement quoi 😉

« Frédéric Lopez emmène la comédienne Cristiana Reali à la rencontre des Aborigènes d’Australie.  Les côtes sauvages du Kimberley, au nord-ouest de l’Australie. Dans cet éden entre terre et mer, au coeur de paysages à couper le souffle, elle part à la rencontre d’une famille aborigène du clan des Worrorra. Gary et les siens ont ainsi décidé de quitter leur communauté créée de toutes pièces, et souhaitent depuis peu revenir aux sources et apprendre une existence simple, dans la nature. Des hommes et des femmes qui cherchent leur place dans l’Australie d’aujourd’hui et ont décidé de revenir sur la terre de leurs ancêtres. Fuir les villes et revenir aux origines se présente comme un espoir, une façon de retrouver fierté et dignité… » (Lien) (Lien)

Une anecdote

Oui c’est cela des hybrides en quête d’un passé pas contrôlé ou… plus contrôlé. Dans l’ère du retour, en quête d’authenticité, on veut faire revivre ses traditions. Ma collègue m’a raconté que dans sa famille qui vit en Corse, où la langue régionale est désormais enseignée à l’école, les petits-enfants, génération de la nostalgie nés dans le monde néo-post-moderne du « retour », peuvent désormais communiquer avec leurs grands-parents, ce dont sont privés leurs parents, génération de la modernité, désormais étrangés générationnels dans leur famille, leur région.

Un album

On se trouve à un moment charnière, il y en eu d’autres avant, et aujourd’hui une nouvelle chance nous est donnée… que des artistes comme Mathieu Chedid saisissent sans faire de bruit mais en nous offrant du très bon son,  avec son Amomali. Un album de symbiose, un album sur l’altérité, mais pas intellectualisé, vécue de façon naturelle, des rencontres, de la pure poésie, un moment suspendu entre France et Mali….

Mathieu Chedid, un artiste qui réagit à sa façon à ça : extrait documentaire Les Intellectuels du XXIe siècle – Penser l’identité (voir plus bas).

Une cause de la recherche identitaire nationale au 21ème. Pour Patrick Chamoiseau, les anciens dominants assaillis par le divers mais plus en position dominante sont déstabilisés par l’horizontalité car ils n’ont plus la possibilité d’assimiler. Apparaît donc chez eux un discours identitaire monolithique de fermer portes et fenêtres. Renversement de situation mais qui est toujours le signe que la relation progresse (Lien article PC).

Les réactions sont différentes donc, mais qu’on soit métissés assumés ou en quête d’authenticité, on le voit, on est tous hybrides désormais.

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Des voix

Si certains sont perdus, dans ce contexte « mouvementé« , les miennes de convictions s’affirment. Pour avoir une chance que la rencontre du 21ème réussisse, il faut se mobiliser ensemble, questionner les voix de la division.

Et c’est en regardant Au Fil des Mots (TF1, 18 avril) que ça m’a fait tilt. Hiam Abass et Rayhana Obermeyer étaient venues défendre leur film « A mon âge je me cache encore pour fumer« , une de ces oeuvres « anti-islamistes » qui foisonnent dans l’obscurité, et à cette occasion elles ont déclaré que la peur n’avait pas cours, car l’artiste a une responsabilité. Alors j’ai repensé au mépris que gueulent des Zemmour ou autres aboyeurs du genre envers la possibilité d’une société multiculturelle apaisée, à leur violence, telle qu’elle devrait nous laisser cois. Et bien non. Ils cherchent à engendrer la peur. Quand certains cherchent consolation dans la nation, ceux-là les idéologisent, les instrumentalisent, les radicalisent, s’en font les porte-voix qui divisent. Les musulmans prennent la parole, ils partagent la même souffrance, sont des victimes comme nous de la terreur, il n’y a pas d’opposition. Et si on s’attachent à ces voix et faisons taire les aboiements, on peut se consoler mutuellement. Pour ma part, je me souviens qu’à la fin de l’aventure du PC, sans job, j’ai eu peur de mon engagement. Aujourd’hui, j’y vois moi aussi une responsabilité.

Un cri

Oui, il faut unir nos voix. Prendre une nouvelle voie. On n’a plus le choix. Ou la division  engendrera des mouvements sans fin. Le drame de l’exil s’accentuera parallèlement avec la démulticulturalisation. Et nous touchera. Voilà ce que crie Patrick Chamoiseau dans « Nos frères migrants« . Sa proposition ? la poétique pour nourrir les nouveaux imaginaires politiques.

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« Drame majeur de notre temps, la question des migrants n’a trouvé aucune réponse dans notre monde actuel, comme si celle-ci s’avérait réellement impossible à concevoir à l’heure de la mondialisation marchande et du repli sur soi. Ce sont ainsi des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui sont abandonnés à la mort, transformant la Méditerranée en cimetière et nos frontières en murs de sang. Une catastrophe humanitaire, politique mais aussi poétique, souligne le grand écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau, prix Goncourt 1992 pour «Texaco». A l’occasion de la parution de son nouveau livre «Frères migrants», publié aux éditions du Seuil, il explique à «L’Obs» pourquoi la poésie doit en effet d’urgence revivifier nos systèmes de représentation afin de renouveler notre vision du monde, réinventer le sens de nos frontières et organiser une solidarité des souverainetés nationales. Dans une vibrante «Déclaration des poètes» qui clôt l’ouvrage (extraits à découvrir ici), il formule aussi les grands principes humains qui pourraient nourrir ce nouvel imaginaire et conduire à la «mondialité» voulue par son ami Edouard Glissant. Une ode à la liberté, à la tolérance et à l’accueil. Un souffle inspirant face à l’inadmissible« . (Par Marie Lemonnier, publié 7 mai 2017, lien)

« Au cours de la soirée « Poétiques de Résistance : Itinerrance » (organisée par l’Institut du Tout-Monde à Paris, Maison de la Poésie le 1er février 2017), Patrick Chamoiseau a lancé un vibrant appel de soutien et de solidarité envers les migrants, qui conclut son manifeste Frères migrants, publié au Seuil. » (Lien

Manifeste à découvrir ici et à retrouver dans les Highlights du PG (Lien)

Une nouvelle revue

Plein plein de réactions depuis qu’on est entré dans le « monde d’après », dans l’inconnu… Pour compléter album, manifestes ou films qu’on vient d’évoquer, François Busnel et Eric Fottorino proposent eux la revue America, nouvelle revue lancée en réaction à l’élection de Mr T.

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« America racontera, l’Amérique au temps de Donald Trump. (…) America durera quatre ans, le temps du mandat de Trump dont les écrivains seront les mémorialistes. » (Lien)

Des publications

En ce mois d’avril Reporters Sans Frontières a sorti son rapport aussi. Le constat ? La dictature augmente, la liberté de la presse diminue. Rien à ajouter…

Et dans la foulée, voyons où pour certains chanceux il fait bon se réfugier en 2017… grâce à la banque HSBC qui vient de publier le classement des meilleurs pays pour une carrière d’expatriés, basé sur son dernier rapport « Expat Explorer« . And the ten winners are : Suisse, Allemagne, Suède, Emirats arabes unis, Norvège, Singapour, Autriche, Hong Kong, Royaume-Uni, Bahreïn. Les critères ? Facilité pour vivre, travailler et fonder une famille. Progressions de carrière, équilibre entre le travail et la vie personnelle, avantages sociaux, salaires, entre autres (Lien) .

Les Brèves du Territoire

J’avais promis que le PG ne serait pas = à une chronique de « démobilisation ». Menu de printemps léger donc…

Turquie. Victoire du référendum donnant les pleins pouvoirs à Erdogan.

Monde. 3ème guerre mondiale ? J’entendais en sourdine tout le bruit autour de Trump/Corée du Nord. Pris ça pour un gag. Pas de substance, pas d’enjeux, un jeu pour enfants, de la fumée, de la télé-réalité. L’occasion de fournir leurs grilles pour les médias. Perso ne m’y étais même pas intéressée. Mais bon les cris de mes amis + les débats tv sur l’éventualité d’une 3ème guerre mondiale ont fini par me faire me retourner…mais pas retournée…

Hongrie. Guerre de Viktor Orban contre le milliardaire George Soros. Dont il veut fermer l’université. L’Université d’Europe centrale (CEU), une uni étrangère…

La « Minute » Identitaire

Oui je sais je sais je sais que j’avais promis qu’on parlerait moins d’identité… Mea Culpa. Décidément, peux vraiment pas m’en empêcher. En fait le documentaire « Les intellectuels du XXIe siècle – Penser l’identité » diffusé sur France 5, est l’occasion idéale pour faire le point sur ce qui a été dit précédemment (LIEN PC) avec en bonus quelques manière inédites de l’appréhender. 

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Ce que ces intellectuels nous disent :

Principes

  • Les identités sont plurielles, multiples, liées aux interactions, toujours en mouvement, fonctionnent par principe d’ajouts, de transformation.
  • On peut se désidentifier, s’arracher à une identité sociale qui ne nous convient pas, refuser l’identité. 
  • L’identité peut être associée à une revendication politique à travers une essence culturelle.
  • L’identité pour un historien = ça ne veut rien dire car l’histoire = la science du changement.
  • L’identité = concept individualiste venant de la psychanalyse et étendu au groupe.
  • L’identité est liée à la puissance d’habiter, c’est l’habitation, représente moins un problème quand dans le confort.

Revendication / Assignation

  • L’identité est au carrefour entre revendication et assignation.
  • L’identité est liée aux groupes auxquels on a envie, on se sent appartenir. On la construit en choisissant ses appartenances.
  • L’identité peut être assignée et en dichotomie avec notre ressenti.
  • Les identités sont parfois conflictuelles.
  • On peut se revendiquer d’une identité et rejeter l’assignation qui est faite de l’extérieur de cette même identité, de la façon de la désigner.

L’identité nationale

  • N’apporte pas grand chose.
  • Violence de l’identité politique imposée, souvent excluante et pas inclusive.
  • Possibilité d’appartenir à plusieurs communautés, en changer.
  • Désolation par rapport à la perte d’identité permanente en France.
  • Définie par des critères d’adéquation, de conformité, pour rentrer dans ladite communauté.
  • Question identitaire vient au premier plan durant les périodes sombres, indicateur de tensions extrêmement vives, liée à la peur de la transformation, de l’avenir du collectif, réponse du repli au lieu de projet commun d’avenir.
  • France : identité nationale d’abord liée à identité culturelle, « exception française » dans années 80, pas idéologique, ensuite concept a vrillé.
  • Dérive de la récupération politique : laisse croire aux désemparés qu’ils pourraient devenir patriotes d’eux-même en prenant une identité qui leur serait accordée par le pouvoir. Mauvaise ruse, il ne faut jamais croire que nous sommes un territoire. A l’idée de nation s’ajoute une foi religieuse, radicalisant dans une foi pour prétendre répondre à une foi radicalisée (Pascal Guignard)
  • L’identité nationale sert quand il y a exil de masse, perdus ailleurs, notamment à travers la langue.
  • L’identité dans son usage politique est un leurre et un mensonge, elle nie les individus se construisant par multiplicité, ajouts, bâtardises, et ramène à une définition restreinte, un concept simple qui rassure en période de peur.
  • Danger de lier nation, identité et culture. Association qui nie cultures des groupes intra-nationaux. Peut conduire à dangereux glissement. Exemple : chasse aux Juifs allemands si profondément intégrés, si profondément allemands que ça a conduit à folie de rechercher une quintessence juive pour persécuter. Peur = pas du manque d’intégration, mais de l’existence de la culture juive dans la nation.
  • Potentialité dangereuse de l’identité nationale en essentialisant et opposant les groupes.
  • Dans roman national le problème c’est pas national c’est roman. les être humains adorent les histoires, très difficile de lutter contre les récits.
  • Pour construire nation apaisée, faire politique de la citoyenneté et pas de l’identité.

Dérive de la recherche d’une essence culturelle nationale. Idée du grand remplacement = quelque chose d’absolu. Principe : tout fermer, renvoyer et créer une essence pure en pensant que ceux qui entrent sont aussi des absolus qui vont nous renverser.

Une cause de la recherche identitaire nationale au XXIème. Pour Patrick Chamoiseau, les anciens dominants assaillis par le divers mais plus en position dominante sont destabilisés par l’horizontalité car ils n’ont plus la possibilité d’assimiler. Apparaît donc chez eux un discours identitaire monolithique de fermer portes et fenêtres. Renversement de situation mais qui est toujours le signe… que la relation progresse.

Identité européenne. Ont échoué à l’inventer, ou si existe est liée à la nostalgie.

Pour conclure. Lecture de Pascal Guignard : « Bendard a écrit dans la deuxième pithique Deviens ce que tu es (…), non ne deviens pas ce que tu es, ne deviens pas idem, ne cherche pas à être différent des autres car l’envie d’être différent des autres c’est cela s’adapter aux usages du plus grand nombre des rivaux. Faire l’intéressant c’est avoir envie d’être identifié, ne fais pas l’intéressant, ne t’identifie à rien, ne deviens pas identique à toi-même, ne va pas vers toi.«  (Lien article PC)

En écoutant ce documentaire, j’ai réalisé que la « communauté Erasmus » = peut-être la seule communauté identitaire que l’Europe ait su créer (LIEN chapitre PC)

En dessert : ptites fulgurances pascales

A défaut du Vivre Ensemble, on a intégré l’immobilisme et cessé de se mobiliser.

Ce n’est pas le mouvement qui créé le chaos mais la résistance au mouvement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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